Les Murmures du Temps : quand cohabitent l’œuvre, l’artiste et le reste du monde

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© Le grand rocher de Laurent Pernot, photo de Lionel Rault

 

L’art contemporain revendique de nos jours une porosité significative face aux enjeux sociétaux et environnementaux. Il encourage la prolifération de travaux artistiques imprégnés d’une nécessité de compréhension et de réflexion sur la planète que nous habitons, et, à fortiori, que nous malmenons. Naissent alors des formes d’art sensibles aux problématiques environnementales, un art dit « écologique », un art de combat, pour prendre les termes de l’historien de l’art Paul Ardenne. Un art, pour lequel notre équipe s’engage dans les projets qu’elle mène. 

Mais alors que pourrait l’œuvre face aux ravages des dérèglements climatiques actuels ? Gaspillage des ressources, pollution des sols, activité humaine désorganisatrice de la vie de nos environnements…. Inspiré par la nature, habité par la question de la prise de conscience, préoccupé par les enjeux environnementaux, décidé à faire corps avec le dehors — un nouveau courant a éclos, désertant au passage les lieux institutionnels d’exposition pour s’immerger dans l’espace public, du dessous, ou du là-haut, pourvu que l’œuvre appelle à une mise en valeur d’une réalité brute.
 
Cette question est celle à laquelle se frottent des centaines d’artistes plasticiennes et plasticiens, désormais investis d’une mission de sensibilisation dans un monde où l’actualité nous rappelle chaque jour combien l’humain est coupable des grands désordres écologiques qui secouent notre planète.
 
Des interventions in situ
 
Ce mouvement s’inspire du courant appelé « Land Art » né à la fin des années 1960, qui sort alors l’artiste de l’atelier pour le fondre dans le paysage et l’y faire travailler in situ. Mais plutôt qu’utiliser la nature comme simple outil de travail, un glissement progressif s’opère — accéléré par la prise de conscience écologique. L’artiste concentre dès lors son attention vers des travaux visant davantage au soin d’une nature en péril…
 
Naît alors une culture de l’attention au réel. Le spectateur et l’artiste sont placés dans le paysage plutôt que devant — littéralement « entrer dans l’œuvre » comme l’illustre le travail photographique de Giovanni Anselmo. Bienvenue dans un temps où l’homme et le vivant ne sont plus opposés, mais illustrent par l’art une étroite collaboration, et rendent ensemble visibles les manifestations anthropocènes invisibles.
D’aucuns auront peut-être déjà croisé Bee’s bunker, l’œuvre fonctionnelle et poétique de Nicolas Floc’h — qui installe dans une clairière du massif de Marcaulieu huit blocs de pierre transformés en habitats-forteresse pour des colonies d’abeilles noires. Ou la série de jardins actifs de Patricia Johanson — Leonhardt Lagoon — achevée en 1985, tributaires de la situation écologique, topographique et biologique du milieu. Les installations développées à partir d’un mortier minéral de Jérémy Gobé, l’œuvre complète de l’artiste cueilleur Adrien Mesot, le sanctuaire de la nature installé par Herman de Vries, ou quand le corps nu de l’artiste devient aussi objet d’art avec Alan Sonfist, jusque dans la ferme urbaine de Saint-Denis… en sont des exemples probants de l’histoire de l’art contemporain.

 
Mais plus proche de nous, du côté du Pays de L’Arbresle, se concentre depuis l’année 2021 un vivier riche de quelques-uns de ces artistes plasticiens et plasticiennes, parfois devenus scientifiques, planteurs et planteuses, ou aménageurs d’espace en quête de relations harmonieuses avec l’environnement — qui progressent dans la bataille pour l’écologie et l’écosophie* (concept du philosophe Arne Næss). À travers le projet des Murmures du Temps sous la direction artistique de Maison Gutenberg, il et elles sont onze à créer in situ dans une perspective de réparation et de redéfinition de nos rapports entre humanité et écosystèmes.
 
* Arne Naess est à l’origine du concept d’écosophie ou d’écologie profonde. Selon lui, l’Homme et la Nature sont indissociables. « L’homme ne se situe pas au sommet de la hiérarchie du vivant, mais s’inscrit au contraire dans l’écosphère comme une partie qui s’insère dans le tout ».
 
 
Tout le monde dehors
 
Le parcours pédestre des Murmures du Temps inauguré les 6 et 7 juillet 2024, invite les promeneurs et promeneuses à comprendre comment ces espaces, modifiés, domestiqués, peuvent aussi recevoir soin et attention. On découvrira par exemple l’œuvre tressée d’Amandine Guruceaga — artiste plurielle qui se joue des frontières entre l’art et l’artisanat, l’organique et la technique. Ses œuvres questionnent l’histoire socio-économique des matériaux et révèlent la fascination de l’artiste pour la migration des formes et des motifs et de la frontière entre peinture et sculpture. Son travail sur le parcours questionne alors les premières interventions de l’homme sur la nature, notamment par l’action même de segmenter les espaces naturels…
 
Parfois, le travail artistique est fruit d’un processus dont le spectateur devient partie prenante. C’est le cas de l’œuvre de Caroline le Méhauté, qui s’intéresse à l’extraction minière sur le territoire, développée sur plusieurs siècles, entraînant une pollution des sols par ruissellement des eaux chargées en acide et en métaux lourds. Elle explore le dessous, et part récolter, avec les habitants, cinq roches qui seront analysées, disséquées, agrandies, et exposées sous de grands verres dans une démarche de mémoire de l’invisible.
 
Plus loin, au Val des Chenevières à L’Arbresle, Laurent Pernot met en garde l’humain face au risque accru d’aléas climatiques. Façonnée par des conditions météorologiques depuis plusieurs siècles, la nature a ici éprouvé des événements qui ont marqué la mémoire des habitants ; les rivières de la Brévenne et de la Turdine ont débordé à plusieurs reprises, provoquant de terribles ravages sur les communes. Laurent Pernot propose une sculpture dont la silhouette, suggérant une érosion par les eaux, manifeste cette fragilité indéniable.
 
Sur la place Sapéon, toujours à L’Arbresle, les réflecteurs du designer Nathanaël Abeille installés sur une colline au nord, ont pour mission de renvoyer des rayons du soleil qui colorent et éclairent les façades du quai des Frênes d’ordinaire privées de lumière naturelle à cause de l’urbanisation.
 
Il arrive que le geste artistique se décale en geste scientifique. La sculpture, portée par le Duo Evernia — composé de Julie Escoffier, artiste plasticienne, et d’Héloïse Thouément, ingénieure chercheuse en chimie — articule art et science sur le parcours. Cette dernière, pensée comme une ode au travail de la vigne, propose de porter attention à la préservation des sols. Elle souligne l’acidité des eaux de pluie lyonnaises, questionne les différentes pratiques de traitement de la vigne à travers des transformations d’ordre chimiques, physiques et biologiques dans une sculpture évolutive, qui fait plus largement écho au territoire naturel, culturel et industriel local.
 
L’actuel marasme écologique motive la sphère culturelle à s’engager, à réagir, à se faire l’écho d’un désordre global. Car qui, sinon les artistes, experts en sensibilités, pour développer d’autres rapports au monde ? Ce lien entre esthétisme et fonction — qui forme parfois la base de la création plastique — créé avec ce que la nature offre, tout en engageant avec elle un dialogue. Ces œuvres de l’art contemporain qui pensent les évolutions du monde motivent alors l’usage du terme « anthropocène », et nous motive, nous, public, à nous engager aux côtés de celles et ceux qui les conçoivent.

— Article écrit par Louise Grossen pour Maison Gutenberg

 
 

 Pour aller plus loin

– Le site projetcoal.org (accompagne l’émergence d’une nouvelle culture de l’écologie et du vivant à travers des actions emblématiques tel que le Prix COAL)
– Philippe Descola, « Par-delà nature et culture »
– Podcast Radio France dirigé par Paul Ardenne, « L’Art est l’environnement »
– Timothy Morton « Hyperobjets: philosophie et écologie après la fin du monde »
– Nathalie Blanc, Ecoplasties, Art et Environnement

Cycles 2022-2023 — Restitution d’un projet haut en couleurs

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Le 8 avril marque la fin de Cycles, projet tenu sur le territoire bressan pour la deuxième année consécutive. 

 

Tout au long de l’année, cette résidence artistique menée main dans la main avec Grand Bourg Agglomération a donné lieu à des ateliers de pratiques artistiques dans diverses structures (Institut médico-éducatif, EHPAD, collèges…)  avec les artistes Victor Boucon, Dounia Jauneaud, La compagnie Ö les Mains ! et la compagnie Volcà. 

 

En s’appuyant sur les trois piliers de l’Éducation Artistique et Culturelle (la rencontre avec les œuvres et les artistes, la découverte de nouvelles pratiques artistiques et l’acquisition de connaissance) chaque artiste a proposé des ateliers mêlant différentes formes d’art. Du théâtre en Langue des Signes Française, de la danse contemporaine, du détournement d’objets en passant par de la création vidéo,  les productions de ces ateliers furent valorisées  durant  quatre jours de restitution. Suivant le fil rouge écrit par Malvina Migné, artistes et participants ont imaginé ensemble le spectacle Lisières, dont les représentations furent un succès !

 

Compagnie Ö les Mains !  

Histoire contée par Malvina Migné, signée et interprétée par Clémence Zakiri, ce fil rouge retrace l’histoire de la Passagère et d’un oiseau voulant trouver son nid. Une invitation au voyage pour les petits comme pour les grands.

 

Compagnie Volcà

Les danseuses et chorégraphes Lydie Boiston et Malou Rédarès ont donné des ateliers de danse contemporaine aux élèves pour leur permettre de se connecter à leur corps et aux autres. Elles ont illustré le récit du spectacle par des moments de danses envoûtantes et poétiques.

 

Dounia Jeaunaud 

Ces ateliers mêlant art de la performance, théâtre et stop motion sur le thème des oiseaux ont fait l’objet de plusieurs créations vidéo afin d’habiller la scénographie du spectacle.   

 

Victor Boucon

Scénographe du spectacle, Victor a mis à contribution toutes les constructions faites en ateliers avec les participants en respectant la technique du low-tech et du détournement d’objets, en recyclant toutes sortes de matériaux afin de leur donner une seconde vie.

 

C’est avec des souvenirs plein la tête que nous clôturons nos interventions sur le territoire bressan. 

De nouveaux et beaux projets nous attendent prochainement…

Cycles — Atelier de danse à l’Ehpad de Saint-Trivier-de-Courtes avec Dounia Jauneaud et la Cie Volcà —

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C’est sur une note nostalgique que l’artiste Dounia Jauneaud et les danseuses de la compagnie Volcà,  Lydie Boiston et Malou Redares, ont dit au revoir aux résident.e.s.

 

Pendant leurs interventions, elles ont proposé aux participant.e.s d’explorer la thématique des mains, leurs utilités et les relations que nous entretenons avec ces dernières tout au long d’une vie. Introduite par un temps de parole pour faire connaissance et comprendre leur approche sur le sujet, une chorégraphie manuelle participative leur fut proposée afin de travailler la mémoire corporelle, de prendre conscience de l’importance et de la délicatesse de cette partie du corps.

 

Ces moments forts en émotion ont été capturés par l’artiste Dounia Jauneaud qui intégrera ces images dans la vidéo du spectacle “Lisières”, lors de la restitution du projet qui se déroulera du jeudi 6 au 8 avril 2023 à la salle multimédia de Foissiat. 

 

Crédit photos : Ema Gauthier

Cycles — Atelier de danse avec la Cie Volcà à Saint-Trivier-de-Courtes

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Ce vendredi 27 janvier, la Bresse a accueilli les artistes Malou Rédarès et Lydie Boiston dans le cadre du projet de résidence artistique CYCLES que nous menons actuellement sur le territoire depuis plus d’un an.

 

C’est dans la classe de CM2 de l’école primaire
de Saint-Trivier-de-Courtes que les deux chorégraphes ont donné l’opportunité aux enfants de s’exprimer
à travers des ateliers de danse. Inspiré de la création d’un spectacle qui sera présenté en avril 2023 sur le territoire,
l’atelier s’est ouvert avec des échauffements articulaires. Découpés en plusieurs exercices sur la prise de conscience du corps et de l’esprit dans l’espace, les élèves ont pu s’initier aux pratiques de la danse contemporaine. Être capable de transcrire dans son corps une émotion, une sensation, savoir observer et lire les corps dansants. Comme à la fin de chaque séance, un tour de parole est proposé afin de verbaliser leurs sensations, positives comme négatives, et leurs causes. 

 

En se connectant à leurs émotions corporelles ainsi qu’aux autres, les élèves ont expérimenté le lâcher prise dans une ambiance bienveillante et d’apprentissage de soi.

 

Crédit photos : Ema Gauthier 

Paysages Pluriels — Exposition de Nicolas Coutable

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Nous marquons notre planète d’empreintes visibles et invisibles, parfois irréversibles. Les photographies de Nicolas Coutable rendent compte de ces transformations entreprises par l’Homme sur les territoires qu’il occupe.

À travers cette exposition, l’artiste interroge nos pratiques et participe à une prise de conscience collective de notre pouvoir d’agir.

 

À propos de Nicolas Coutable…

Le photographe a débuté sa carrière artistique en 2010 lorsqu’il s’est familiarisé à l’exploration des friches industrielles, voyant en ces déchets des « traces », de véritables stigmates laissés dans nos paysages. En 2015 il entreprend une série de résidences mobiles en Amérique du Sud, au côté de l’artiste plasticien Laurent Chiffoleau. Après des expositions à Dunkerque, Paris, Budapest et Bordeaux, Nicolas Coutable réside aux anciennes Usines Fagor de Lyon où il porte un nouveau volet de son travail consacré aux friches. Après une participation remarquée à l’exposition collective Regards sur nos Restes aux Halles du Faubourg (Lyon, janvier et février 2020), le photographe collabore avec la ville de Grenoble pour la programmation de son exposition personnelle Paysages pluriels, dans le cadre de Grenoble Capitale Verte Européenne.

 

Infos pratiques

– Vernissage de l’exposition le 14 décembre de 18h à 23h

– Lieu : La Plateforme , Ancien Musée de peinture, 9 place de Verdun, Grenoble.

– Gratuit

– Exposition visible à partir du 14 décembre jusqu’au 25 février, du mercredi au samedi de 13h à 19h

– Commissariat, par Romain Weber de Maison Gutenberg.

 

Visuel par Nicolas Coutable & Maïa d’Aboville 

Une journée festive à la Maison Saint Joseph !

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Le Bal des Immobiles s’est tenu le 24 juin à la Maison Saint Joseph ! 

 

Une journée de restitution festive qui vient clôturer une année d’ateliers pluridisciplinaires mêlant art du cirque et arts plastiques avec 3 EHPAD (Saint Joseph, Ma Demeure & Saint Joseph).

 

C’est à travers la pratique de la danse, des arts du cirque mais aussi de la peinture, et du collage que les résidents ont avancé collectivement dans la création d’un ensemble poétique et vivant. 

Cette représentation finale a pris la forme d’un spectacle déambulatoire chorégraphié, faisant intervenir autant les artistes de la compagnie Verbecelte que les résidents des 3 EHPAD.

 

Cette journée fut aussi l’occasion d’exposer les créations réalisées par les résidents au cours des ateliers.

 

Un moment précieux et poétique qui a permis aux résidents, aux artistes, aux animatrices et aux jeunes apprentis de se retrouver pour interpréter ensemble le Bal des Immobiles.

 

Pour l’occasion une micro-édition retraçant l’ensemble du projet a été présentée aux participants. 

Nous tenons à remercier les résidents qui se sont investis dans ce projet, les animatrices des différentes EHPAD, les jeunes apprentis,les artistes, ainsi que toutes les structures partenaires du projet. 

 

Avec le soutien de l’Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes, du ministère de la Culture – DRAC Auvergne-Rhône-Alpes et de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, dans le cadre du programme régional Culture et Santé, animé par interSTICES. Ainsi que la Métropole de Lyon dans le cadre de l’appel à projets Culture(s) et Solidarités.



Crédit photos : Adrien Patacq-Croutzet

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À la découverte de l’aquaponie — Inauguration de la fresque d’Henri Lamy

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Dans le cadre du programme de médiation culturelle que nous avons mené dans le quartier de Mermoz, l’artiste Henri Lamy a réalisé une fresque sur les conteneurs de la micro-ferme urbaine d’EcosiAg.

L’inauguration de cette fresque fut l’occasion de réunir acteurs et bénéficiaires du projet, pour un moment d’échange et de partage. 

 

Des ateliers mêlants arts et sciences ont été animés par Dounia Jauneaud et l’association EbulliScience

Les œuvres réalisées par les enfants et adolescents du quartier tout au long du projet ont également été exposées.

 

Cette inauguration marque la fin du programme de médiation autour de l’aquaponie à Mermoz.

 

Nous tenons à remercier les artistes, les partenaires ainsi que les habitants du quartier qui ont participé à ce beau projet !

 

Crédit photos : Adrien Patacq-Croutzet

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Cycles — Quatre journées de célébrations artistiques

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Ça y est ! La résidence artistique Cycles s’est achevée fin mai par quatre journées de célébrations artistiques autour des arbres et du vélo. 

 

Les rencontres scolaires du 19 & 20 mai qui se sont déroulées dans les communes de Curciat-Dongalon, Saint-Trivier-de-Courtes ainsi qu’à la ferme du Sougey. Elles ont permis aux élèves des différents établissements de se rencontrer et de découvrir leurs expositions respectives.

 

À la suite de ces rencontres scolaires a eu lieu une journée festive à la ferme du Sougey, le samedi 21 mai ! 

 

Au programme :

 

– Exposition des créations réalisées par les habitants, les élèves et les adolescents

 

– Déambulation d’échassiers avec la Cie des Quidams, crieurs publics de la Cie M le Mot Dit

 

– Animations autours des marionnettes avec la Cie Arnica, jeux en bois de la Ferme-Musée de la Forêt et enregistrement radio de la Grange aux parapluies

 

– Ateliers artistiques et éducatifs avec le Rep’R et la Médiathèque de Montrevel

 

– Conte de la Cie Ö les Mains !, concert des artistes Chamel n°5 et Joube 

 

Une parade à vélo a clôturé ces festivités le dimanche 22 mai, sur la voie verte la Traverse, en présence des artistes et de la célèbre Arpenteuse réalisée spécialement pour le projet.

 

Un grand merci à tous les artistes présents ainsi

qu’aux habitants pour avoir enchanté cette restitution ! 

 

Rendez-vous l’année prochaine….

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Port d’occident — La fresque « Caustiques » est terminée !

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En 2020, en attendant la rénovation future du port d’Occident, les Voies Navigables de France et la SPL Lyon Confluence ont fait appel à Maison Gutenberg pour valoriser ce patrimoine et améliorer l’expérience piétonne des rives de Saône. Wand Studio et Bastien Bürcher étaient intervenus pour réaliser une fresque sur l’ensemble des deux bâtiments.

 

En 2022, nous sommes de retour avec les artistes de Wand Studio pour réaliser une seconde fresque sur la façade côté Saône du port d’occident, visible depuis les quais du 5ème arrondissement.

 

Cette fresque s’inspire des caustiques, qui désignent l’enveloppe des rayons lumineux subissant une réflexion sur la surface de l’eau. Les formes qui composent la fresque nous rappellent les reflets de l’eau sur les péniches, sous les ponts, sur les murs.

Les couleurs sont inspirées de l’environnement de la rivière, avec des teintes bleues et vertes rappelant l’eau de la Saône, mises en contraste par des notes d’orange rappelant plus l’aspect industriel et urbain du décor.


Crédit photos : Adrien Patacq-Croutzet

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Le Bal des Immobiles — Les EHPAD en floraison !

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“Le Bal des Immobiles” est un projet pluridisciplinaire mêlant arts du cirque et arts plastiques. Ce projet à pour objectif de rassembler 3 EHPAD ( Saint Vincent, Ma Demeure, Saint Joseph) et leurs résidents autour de l’apprentissage d’un spectacle déambulatoire chorégraphié sur le thème des fleurs.

 

Pour se faire, différents artistes aux pratiques très variées animent les ateliers : 

– La compagnie Verbecelte pour le volet arts du cirque

Lucie Laustriat & Mathilde Corbet pour la partie arts plastiques : collages, peinture, écriture

 

Ce projet fait également intervenir les étudiants en formation des lycées Casanova, Don Bosco et Jacquard, qui participent activement à la mise en place et l’animation des ateliers.

C’est donc à travers la pratique de la danse, des arts du cirque mais aussi de la peinture, et du collage que les résidents avancent collectivement dans la création d’un ensemble poétique et vivant.

 

La restitution de ce projet prendra la forme d’une représentation dans le jardin de l’EHPAD Saint Joseph, mettant à l’honneur l’ensemble des créations réalisées au cours de l’année.

Cet événement sera autant l’occasion pour les résidents des trois établissements de se rencontrer mais aussi de performer ensemble le Bal des Immobiles.

 

Pour l’occasion, une édition retraçant cette année de création sera également présentée à l’ensemble des participants.
 

Avec le soutien de l’Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes, du ministère de la Culture – DRAC Auvergne-Rhône-Alpes et de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, dans le cadre du programme régional Culture et Santé, animé par interSTICES.

 

Crédit photo : Adrien Patacq-Croutzet

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